lunettes meta orion lunettes meta orion

Meta dévoile ses lunettes Orion : une vision de l’avenir post-smartphone

Le monde de la technologie bouillonne d’excitation alors que Meta, l’entreprise qui chapeaute Facebook et Instagram, dévoile ses nouvelles lunettes connectées, Orion. Combinant réalité augmentée et intelligence artificielle, cet appareillage avant-gardiste est armé de fonctionnalités robustes comme une caméra, des écouteurs et un assistant IA activé par la voix. Véritable fenêtre sur l’avenir, Orion intègre de minuscules projecteurs qui permettent la visualisation de vidéos et hologrammes sans casque. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, n’hésite pas à les qualifier de « machine pour voyager dans le temps », soulignant leur potentiel à transformer notre quotidien.

Les lunettes Orion en bref 

  • Lors de sa grande conférence annuelle Meta Connect, Zuckerberg a dévoilé Orion, ses lunettes de réalité augmentée.
  • Les lunettes Orion embarquent des fonctionnalités avancées comme une caméra, des écouteurs, un assistant IA à commande vocale, et des projecteurs intégrés pour afficher des vidéos et hologrammes.
  • Mark Zuckerberg a décrit ces lunettes comme une « machine pour voyager dans le temps ».
  • Les lunettes Orion visent à promouvoir un monde post-smartphone en offrant une alternative moins encombrante que les casques de réalité virtuelle.
  • Meta utilisera pour l’instant ces lunettes pour des tests internes et une production limitée, avec un focus sur la recherche et le développement avant un lancement à grande échelle.
  • Bien que Meta enregistre des pertes financières significatives avec ses projets VR et AR, la société continue de miser sur le métavers.

Meta dévoile les lunettes Orion

Le groupe Meta, maison-mère de Facebook et Instagram, a récemment dévoilé son premier prototype de lunettes à réalité augmentée et intelligence artificielle, baptisé Orion. Cet appareil révolutionnaire est équipé d’une caméra, d’écouteurs et d’un assistant IA à commande vocale. Sa particularité réside dans ses minuscules projecteurs intégrés, permettant de visualiser des vidéos, des écrans ou même des hologrammes sans avoir besoin de casque.

Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a qualifié ces lunettes de « machine pour voyager dans le temps ». Selon lui, cette technologie donnera un aperçu enthousiasmant du futur. Pour interagir avec Orion, l’utilisateur pourra se servir de la voix, des gestes manuels et, potentiellement, des pensées grâce à des capteurs sur un bracelet.

Des lunettes pour l’avenir

Jeremy Goldman, analyste chez eMarketer, estime que les lunettes Orion représentent le pari de Meta d’un monde post-smartphone. Contrairement aux casques de réalité virtuelle, les lunettes sont plus susceptibles d’atteindre le grand public grâce à leur nature moins encombrante et plus pratique au quotidien. Selon l’expert, la clé du succès résidera dans la capacité de ces lunettes à simplifier véritablement la vie des utilisateurs et à leur offrir un bon rapport qualité/prix.

Son concurrent, Snapchat, est également sur ce créneau. En septembre dernier, il a dévoilé sa nouvelle génération de lunettes de réalité augmentée, les Spectacles 2024. Ces lunettes, plus massives mais offrant une meilleure résolution et un champ de vision étendu, montrent bien que les grandes entreprises de technologie voient un potentiel énorme dans les dispositifs de réalité augmentée.

Néanmoins, il existe un consensus : la technologie n’est pas encore prête pour le grand public.

Les premiers prototypes pour tests internes

Malgré cette avancée technologique majeure, les appareils tels que les lunettes Orion de Meta ou les Spectacles de Snapchat resteront pour l’instant des prototypes destinés à des tests internes ou à une production limitée. Les entreprises reconnaissent que la technologie doit encore mûrir pour répondre aux attentes des consommateurs. Les lunettes de réalité augmentée sont encore coûteuses à produire et risquent de ne séduire qu’un public de niche en l’état actuel.

Meta préfère pour l’instant se concentrer sur la recherche et le développement pour continuer à peaufiner ces technologies. Les premiers utilisateurs agiront donc comme des bêta-testeurs, et fourniront des retours pour améliorer ces dispositifs avant leur lancement grand public.

La vision d’un futur post-smartphone selon Mark Zuckerberg

Le projet Orion de Meta illustre parfaitement la vision du futur de Mark Zuckerberg, obsédé par l’immersion et l’interaction dans des mondes virtuels. En 2021, il avait renommé Facebook en Meta pour signaler ce pivot crucial vers le métavers. Il considère ces lunettes et les casques de réalité virtuelle comme des ponts entre les mondes réels et virtuels, assumant le rôle de précurseur technologique.

Cependant, malgré le déploiement des casques de VR Quest et des lunettes connectées, le métavers peine à séduire le grand public. La branche Reality Labs de Meta, responsable de ces technologies, enregistre des pertes de plusieurs milliards de dollars chaque trimestre. L’emballement initial autour du métavers s’estompe, mais pour Zuckerberg, ces investissements restent une stratégie à long terme.

Les défis du métavers et de la réalité augmentée

Vishal Shah, vice-président de Meta chargé du métavers, a admis que l’enthousiasme généré par le métavers n’avait pas donné les résultats escomptés. Il souligne néanmoins que les investissements se concentrent désormais sur le long terme. Les équipes de Meta travaillent à recréer la sensation de présence d’un groupe de personnes, malgré la distance physique, en améliorant les technologies de réalité augmentée et virtuelle.

Lire aussi notre article sur la technologie haptique, futur du métavers.

Shah rappelle que les réunions à distance via des écrans ou des hologrammes ne remplaceront jamais totalement les conversations face à face. Cependant, les avancées technologiques visent à offrir une expérience aussi proche que possible de la réalité. En cela, des dispositifs comme les lunettes Orion constituent une étape clé vers cette vision futuriste.

Le marché des lunettes connectées doit encore mûrir

Les lunettes Orion de Meta symbolisent une avancée technologique notable mais témoignent aussi de la complexité et des défis qui subsistent. La concurrence, notamment avec Snapchat et ses Spectacles, prouve que le marché de la réalité augmentée bouillonne. Néanmoins, la technologie doit mûrir avant de conquérir le grand public.

Pour réussir, Meta devra non seulement perfectionner ses lunettes mais aussi les rendre accessibles financièrement. Si l’entreprise parvient à surmonter ces défis, les lunettes connectées comme Orion pourraient bien marquer une nouvelle ère technologique, rivalisant avec la popularité des smartphones.

A retenir sur le projet Orion de Meta

Quelles sont les fonctionnalités distinctives des lunettes Orion de Meta ?
Les lunettes Orion offrent la réalité augmentée avec des projecteurs intégrés pour visualiser des vidéos et hologrammes, une caméra, des écouteurs et un assistant IA à commande vocale. Elles se contrôlent par la voix, les gestes, et potentiellement les pensées avec des capteurs sur un bracelet.

Pourquoi ces lunettes sont l’avenir post-smartphone ?
Les lunettes Orion, étant moins encombrantes que les casques de réalité virtuelle, ont plus de chances de séduire le grand public en simplifiant la vie des utilisateurs et en offrant un bon rapport qualité/prix.

Quand les lunettes Orion de Meta seront-elles disponibles pour le public ?
Pour l’instant, les lunettes Orion restent des prototypes destinés aux tests internes. Meta continue à se concentrer sur la recherche et le développement pour peaufiner la technologie avant un lancement grand public.

Quels sont les défis que le métavers et la réalité augmentée doivent encore surmonter ?
Les principaux défis sont la maturité technologique et l’acceptation du public. Les lunettes doivent encore être perfectionnées et rendues plus accessibles financièrement tout en prouvant leur utilité réelle au quotidien.

Comment Mark Zuckerberg voit-il l’avenir avec les lunettes Orion ?
Mark Zuckerberg envisage les lunettes Orion comme des outils révolutionnaires pour relier les mondes réels et virtuels, contribuant à sa vision du métavers et offrant des expériences immersives, malgré les défis économiques et technologiques actuels.